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dimanche 29 décembre 2013

LA DIPHTERIE - TRAITEMENT DE LA MALADIE ET PRINCIPE DE LA SEROTHERAPIE

1. Description  La Maladie Diphtérie


La diphtérie est une maladie CONTAGIEUSE (donc microbienne) qui atteint surtout les enfants en bas âge. Elle revêt plusieurs formes plus ou moins graves.

Dans sa forme la plus grave (dite forme « maligne »), elle aboutit à la mort dans
70 à 80 % des cas.

Elle se manifeste alors à son début par une angine, c’est-à-dire un mal de gorge avec fièvre (38 à 38°5). Mais cette angine est d’un type particulier elle s’accompagne du développement dans toute l’arrière gorge, de plaques blanchâtres, qui se détachent difficilement les « fausses membranes »

Puis la maladie se complique par l’apparition (plus ou moins rapide) de paralysies: paralysies du voile du palais, des membres, de la face, ou même paralysies des muscles respiratoires et du cœur. Ces paralysies prouvent que le système nerveux (dont dépend, nous le savons, le fonctionnement des muscles) est atteint.

La mort survient par asphyxie, c’est-à-dire étouffement du malade, si les fausses membranes, envahissant la trachée et les voies respiratoires, empêchent la respiration. Mais, beaucoup plus souvent, elle est provoquée par les troubles nerveux graves qui entraînent une paralysie des muscles respiratoires ou une syncope.

La diphtérie est une maladie microbienne qui e caractérise par deux sortes de troubles
-         des troubles locaux: développement de « fausses membranes » dans l’arrière gorge et les voies respiratoires;
-         des troubles généraux: paralysies témoignant d’une atteinte nerveuse.

2. L’agent Pathogène: Le Bacille Diphtérique Et La Toxine.

 
Bacille Diphtérique  Toxine

Image 1 Le Bacille Diphtérique Et La Toxine


C’est un bacille de deux à cinq microns de longueur (0,002 à 0,005 mm).
Quand on le « cultive » en laboratoire, il se forme un voile à la surface des « bouillons » de culture. Cela, parce que le bacille diphtérique est AÉROBIE, très avide d’air. Comprenez-vous pourquoi, chez le malade, il se localise dans I’ arrière gorge et les voies respiratoires? C’est parce qu’il trouve là de bonnes conditions d’aération, nécessaires à son développement. En effet, les bacilles diphtériques sont très abondants dans les fausses membranes, mais il n’y en a jamais dans le sang ni dans les autres organes.

Mais alors, si le microbe se localise dans la gorge, à quoi est due l’atteinte du système nerveux, cause des paralysies? Ce sont les recherches de ROUX, qui ont permis de répondre à cette question.

Il a cultivé des bacilles diphtériques en laboratoire. Il a filtré le « bouillon de culture » dans un filtre de porcelaine très fin, de façon à arrêter les microbes et à ne laisser que le liquide (filtrat). L’ injection à un cobaye d’une faible quantité de filtrat a provoqué chez cet animal ‘apparition de paralysies mortelles. Donc, dans le filtrat, il y a une substance toxique. Cette substance toxique, élaborée par les bacilles, reetée par eux dans le milieu où ils se développent, a reçu le nom de « TOXINE DIPHTÉRIQUE ».

La découverte de ROUX a permis de préciser :

La diphtérie est due au développement dans l’organisme de bacilles diphtériques. Ces bacilles, AÉROBIES, se localisent dans l’arrière gorge, formant des « fausses membranes ».
Les troubles paralytiques graves sont dus à la TOXINE, qui est déversée par les microbes dans le sang du malade on dit que la diphtérie est une «TOXEMIE» ou encore une «TOXI-INFECTION ».

3. Traitement Actuel De La Maladie: Le Sérum Antidiphtérique.


Actuellement, on ne devrait plus mourir de la diphtérie. Pour deux raisons :

- la première raison est qu’il existe un vaccin antidiphtérique et que a vaccination est un moyen de protection des individus (nous reviendrons sur cette vaccination antidiphtérique).
- la deuxième raison est que l’on possède un SÉRUM ANTIDIPHTÉRIQUE réalisé pour la première fois par le docteur ROUX, en 1894, qui permet de guérir rapidement le malade.

1) Qu’est-ce que le sérum antidiphtérique?


- Un malade qui a guéri de la diphtérie sans traitement (ce qui est rare) est immunisé contre cette maladie. Cela, parce que les globules blancs de son organisme ont sécrété une antitoxine qui a neutralité la toxine circulant dans le sang. Le malade étant guéri, l’antitoxine demeure dans le sang.
- Quand on injecte du «SÉRUM » à un malade, on lui injecte de l’ANTI-TOXINE diphtérique. Cette injection est nécessaire à la guérison car la production d’antitoxine par les globules blancs du malade, ne se fait pas tout de suite: elle demande un certain temps. Pendant ce temps, la toxine agit. En résumé, les globules blancs du malade ne produisent pas assez d’antitoxine ou ne la produisent pas assez rapidement : c’est ce qui explique la fréquence des décès.

Le sérum antidiphtérique est un liquide renfermant de l’antitoxine diphtérique.

2) D’où proviennent ces antitoxines du sérum? (Image 2).


Elles on été prélevées dans le sang d’un animal vacciné:

a) on vaccine un cheval.
b) après quelque temps, on retire du sang au cheval. Ce sang renferme des
antitoxines.
c) on laisse ce sang se coaguler.
d) on recueille e sérum qui renferme les antitoxines.

Ce sérum peut, après avoir subi certains traitements, être utilisé pour soigner des malades.
Les « antitoxines » du sérum ont été élaborés par un animal vacciné.


 
préparation  toxine diphtérique
Image 2 préparation de la toxine diphtérique

3) Effet des injections de « sérum » chez un malade atteint de diphtérie.


On traite actuellement la diphtérie par des injections de sérum. L’effet produit par le sérum est rapide : l’antitoxine du sérum neutralise la toxine circulant dans le sang du malade. Les troubles nerveux dus à la toxine disparaissent, mais aussi les fausses membranes se désagrègent et le malade se rétablit. Grâce à l’emploi du sérum, la mortalité due à la diphtérie « maligne » est tombée de 75 à 10% des cas environ.

En effet, il y a une condition à satisfaire pour que l’antitoxine du sérum agisse:
la maladie doit être traitée le plus tôt possible. En effet, l’antitoxine n’agit que sur la toxine circulant dans le sang du malade et non sur celle qui s’est déjà fixée sur les centres nerveux. Donc, si les paralysies sont déjà apparues, le sérum est sans action sur ces paralysies: c’est par un traitement trop tardif que s’explique encore les cas mortels de diphtérie.

Grâce à l’antitoxine qu’il renferme, le sérum antidiphtérique neutralise chez un malade la toxine produite par les microbes. Il permet ainsi la guérison c’est un moyen curatif (curo = soigner).

4. Principe De La Sérothérapie.


ROUX, par la découverte du sérum antidiphtérique, avait trouvé un moyen de guérir de la diphtérie. Comme il avait expliqué le mode d’action de son « sérum », on pouvait généraliser sa découverte aux autres maladies microbiennes. Il y a deux sortes de maladies microbiennes :

- les « infections» où les microbes se multipliant envahissent tout l’organisme ou certains organes en particulier (peau dans le cas de la variole). Ces microbes se comportent comme des « corps » étrangers et les globules blancs essaient de les neutraliser, en sécrétant des anticorps;

- les « toxémies » où les microbes sont surtout dangereux à cause des « toxines » qu’ils déversent dans le sang. Les globules blancs essaient de les neutraliser en produisant des « antitoxines ».

La sécrétion d’anticorps ou d’antitoxine par les globules blancs demande un certain temps. Aussi, pour guérir des malades atteints d’infection ou de toxémie, on met en application le principe découvert par ROUX.

Pour soigner une e infection », il faut injecter, sous forme de sérum, l’anticorps nécessaire à la destruction des microbes. Pour soigner une « toxémie », il faut injecter, sous forme de sérum, l’antitoxine nécessaire à la neutralisation de la toxine.

Depuis ROUX, on a préparé de nombreux sérums permettant de soigner les maladies microbiennes déjà déclarées tétanos, coqueluche, peste, typhus... Ce moyen de soins par sérum a reçu le nom de SEROTHERAPIE.

5. Le Vaccin Antidiphtérique: I’anatoxine.


Comme dans le cas de la variole, la vaccination antidiphtérique a pour but d’immuniser l’individu contre la diphtérie. On applique donc le principe de la vaccination :

- on injecte à l’individu de la toxine diphtérique « atténuée ».
- l’organisme réagit en sécrétant des antitoxines.
- ces antitoxines diphtériques demeurent dans le sang, immunisant contre la diphtérie.

Obtenir des toxines diphtériques « atténuées » était donc important, car:

- cela permettait de réaliser la vaccination antidiphtérique chez I’ homme, pour le protéger de la maladie;
- cela permettait de « vacciner » le cheval pour obtenir le sérum antidiphtérique, nécessaire en cas de maladie chez un sujet non vacciné.

Des 1894, ROUX vaccinait le cheval, pour l’obtention du sérum, avec de la toxine atténuée. Mais cette toxine ne pouvait être utilisée pour la vaccination de l’homme, car elle était trop forte.

Mais en 1923, RAMON découvrit l’anatoxine: c’est de la toxine diphtérique, oui a perdu complètement son pouvoir toxique. Cependant, comme pour la toxine, l’organisme qui la reçoit, se met à sécréter l’antitoxine diphtérique. RAMON a obtenu cette anatoxine en maintenant la toxine additionnée de formol à 40° pendant un mois. Le vaccin antidiphtérique était trouvé : c’est l’anatoxine de RAMON. C’est avec cette anatoxine, et non plus avec la toxine, que l’on vaccine actuellement, non seulement l’homme, mais aussi le cheval pour obtenir l’antitoxine du sérum.

CONCLUSION

La vaccin antidiphtérique immunise pour une durée de cinq ans minimum. Avec l’étude de la diphtérie, nous avons pu comprendre ce que représente la sérothérapie. Les sérums sont des moyens curatifs: on les utilise pour guérir des sujets déjà malades. Dans ce cas, l’organisme ne réagit pas : ce sont les anticorps ou les antitoxines injectées qui ont un rôle. L’organisme reste PASSIF. Le sujet, une fois guéri, pourra attraper une deuxième fois maladie: il n’est pas immunisé.

Si on compare avec un vaccin, on voit que les deux moyens employés sont très différents. En effet, on vaccine un sujet sain pour le protéger d’une maladie: les vaccins sont des moyens préventifs. L’organisme vacciné réagit par sécrétion d’anticorps ou d’antitoxines : il est ACTIF. Après vaccination, le sujet est immunisé.

Vaccination et sérothérapie, sont deux moyens de lutte contre les microbes pathogènes : l’un est préventif, permettant d’ éviter les maladies I’ autre est curatif, permettant de es guérir. Ces deux moyens se complètent. Ils représentent les résultats des travaux de nombreux savants, et sont parmi les éléments de base de l’hygiène et de la médecine modernes.


lundi 2 décembre 2013

LE TRACHOME



La plupart de ces aveugles 4 sur 5 doivent leur infirmité à une maladie des yeux le TRACHOME.

TRACHOME  Cette maladie conduit lentement à la cécité et il y a actuellement dans notre monde, en plus des aveugles, des dizaines de milliers de trachomateux, c’est-à-dire d’individus atteints de trachome. Certains parmi eux, pourront guérir spontanément (c’est-à-dire sans se soigner) mais pour la plupart, s’ils ne se soignent pas, ils deviendront aveugles, borgnes ou auront une vue très diminuée.

Le trachome conduit à de grandes souffrances. Le trachomateux connaît des douleurs continuelles et insupportables; l’aveugle subit une pesante infirmité. Mais, en dehors de tout cela, il faut savoir que ces aveugles, toutes ces personnes à la vue diminuée et aux yeux malades représentent pour le pays une lourde charge. En effet, l’état paie une pension annuelle à chaque aveugle et, surtout, beaucoup de trachomateux arrivent à ne plus pouvoir travailler correctement ou à ne plus pouvoir travailler du fout.
Tout faire pour guérir ou éviter maladie est donc un devoir envers soi-même, envers sa famille et envers le pays.

Le trachome ne se rencontre pas qu’en Afrique. Il y a actuellement 500 millions de trachomateux sur terre. En Afrique, Il y a plus de trachomateux dans les campagnes que dans les villes. li y a aussi plus d’aveugles dans le Sud que dans le Nord des pays.

Prenez, par exemple, un pays comme l'Algérie

Il y a beaucoup d’aveugles en Algérie. Leur nombre va en augmentant, comme le montrent les chiffres suivants :

1960……………………….24.457 aveugles
1961……………………….28485 aveugles
1962……………………….40.313 aveugles
1964……………………….46.261 aveugles.


Ainsi, en 1963, il y avait
-         dans le département d’Alger 3.884 aveugles pour 1 .207.800 habitants;
-         dans le département des Oasis: 5.171 aveugles pour 442.444 habitants.
Nous reviendrons sur ces différences entre villes et campagnes d’une part, entre Nord et Sud du pays d’autre part

Retenons :

Le trachome est un danger redoutable . peut conduire l’individu a la cécité il représente pour le pays une lourde charge.





1) - Description de l’oeil.


Pour comprendre ce qui se passe sur un oeil atteint de trachome, il faut savoir comment est constitué un oeil.

Les image 1, 2  vous aideront à le comprendre.

a) Regardez la image 1.


Elle représente un oeil, le vôtre par exemple, tel que vous le voyez dans une glace. Retenez les noms donnés aux différentes parties


- « blanc » de l’oeil
- iris,
- pupille.

Vous remarquez deux points visibles dans l’angle interne de l’oeil (du côté du nez) : ce sont, les orifices de deux petits canaux (les canaux lacrymaux) qui font communiquer la surface de l’oeil avec le nez. Continuellement, l’oeil est maintenu humide par les larmes. Ces larmes sont réparties sur l’oeil par les mouvements des paupières et elles s’écoulent ensuite vers le nez par les canaux lacrymaux.

 
corps vitré de l'oeil
corps vitré de l'oeil

b) L’oeil.


Est une petite « boule » (on parle de « globe oculaire ») enfoncée dans une cavité osseuse, « l’orbite ». Seule la partie antérieure du globe oculaire est visible. Elle peut être recouverte par les paupières pendant le sommeil par exemple ou quand nous « fermons» les yeux. Quand nous sommes éveillés, nos yeux se ferment souvent par des mouvements rapides des paupières ces mouvements répartissent les larmes à la surface de l’oeil.

c) La image 3.


Suppose un oeil coupé en deux, verticalement (de haut en bas). Sur la coupe de l’oeil ainsi obtenue, nous voyons :

- que I’ oeil comporte deux « chambres» remplies d’un liquide plus ou
moins gluant:
-         la chambre « antérieure » de l’oeil,
-         la chambre « postérieure » de l’oeil.
- entre ces deux chambres, une petite « lentille »: le cristallin.
- toute la partie postérieure de l’oeil, est limitée par trois membranes:
- la membrane la plus externe est blanche, dure: c’est la sclérotique;
- la membrane la plus interne est fine, riche en cellules nerveuses sensibles c’est la rétine
- entre ces deux membranes, une couche intermédiaire: la choroïde.
- dans la partie antérieure de l’oeil, partie visible de l’oeil, nous voyons
- la sclérotique qui forme le « blanc» de l’oeil (la sclérotique est blanche). Mais en avant de l’iris,, la sclérotique devient transparente, et prend le nom de
« CORNEE»;
- la choroïde forme, en avant du cristallin, « L’ IRIS » qui est percé de la pupille;
- la rétine n’existe pas.

- la paupière est entourée, sur sa face interne (vers l‘oeil), d’une peau fine, la «CONJONCTIVE ». La conjonctive se continue sur le blanc de l’oeil, transparente, s’interrompant au bord de la cornée.

En résumé, si vous rapprochez ce schéma de la image 1
- le « blanc » de l’oeil, représente la partie antérieure de la sclérotique. Il est recouvert par la conjonctive, très fine et transparente.
- l’iris (bleu, marron ou noir suivant les sujets) représente la partie antérieure de la choroïde. Nous le voyons à travers la cornée transparente et le liquide, transparent aussi de la chambre antérieure de l’œil ;
- la pupille est un orifice circulaire percé dans l’iris par lequel nous apercevons le fond de l’oeil, noir.

coup horizontale du globe oculaire
coup horizontale du globe oculaire

d) Fonctionnement de l’oeil (image 3).


Pour que nous « voyions» un objet, il faut que son image se forme sur la rétine. Pour cela, les rayons lumineux doivent traverser :

la cornée (transparente), le liquide de la chambre antérieure, le cristallin,
le liquide de la chambre postérieure.
Tous ces « milieux » sont transparents et laissent passer la lumière. Celle- ci excite les cellules sensibles de la rétine et un influx nerveux prend naissance, qui est conduit au cerveau par le nerf optique.

L’oeil est l’organe de la vue. Pour qu’il nous permette de « voir », il faut que les rayons lumineux arrivent sur la rétine.

 
oeil de boeuf dissection
oeil de boeuf dissection

2) - La maladie.


a) Sa cause.


Le trachome est du à un VIRUS, microbe très petit, (revoyez dans la classification des microbes ce que sont les virus) qui se développe dans la CONJONCTIVE puis dans la CORNEE de l’oeil.
Ce virus est très sensible a la sécheresse qu’il ne supporte pas (sans doute est- ce pour cela qu’il vit bien dans l’oeil où, à cause de la présence continuelle des larmes, il trouve un endroit humide) li est aussi très sensible aux antibiotiques.



 
TRACHOME
TRACHOME


b) Description.


Qu’éprouve le malade?

Au début, il éprouve des sensations de gêne; ses yeux sont brillants. Puis, tout cela continuant, le malade a des difficultés à ouvrir les yeux le matin. II craint de plus en plus la lumière Ses yeux deviennent de plus larmoyants. Lentement, les choses s’aggravent. Ce n’est que 30 ou 40 ans après le début discret que les souffrances arrivent à être intolérables.
Comment évolue la maladie? Qu’observe le médecin sur le malade?

Au début, la conjonctive de la paupière supérieure est rouge, par suite de la formation de nombreux vaisseaux sanguins. La rougeur s’étend peu à peu sur la conjonctive qui recouvre le «blanc» de l’œil : l’oeil est rouge. Puis la conjonctive présente des petites granulations. D’abord à peine visibles, ces granulations grossissent peu à peu. Dans certains cas, il arrive que quelques unes d’entre elles atteignent la grosseur d’une tête d’épingle ou d’un grain de blé.

Ce stade est appelé « stade 1 » rougeur,de l’oeil, larmoiement, granulations sur la conjonctive.
« Stade 2 » (image. 4). Alors que toute la conjonctive de la paupière supérieure est épaissie, granuleuse, la partie supérieure de la cornée est atteinte par le virus. Il s’y formera des granulations et on voit des vaisseaux sanguins apparaître dans la cornée (normalement il n’y en a pas). L’ensemble forme un voile opaque sur la cornée-: c’est la « PANNUS ».

- « Stade 3 » (image 5), c’est le stade de la formation de cicatrices. Si le trachome évolue depuis longtemps, des cicatrices se forment à la place des granulations les plus anciennes. Chaque cicatrice a l’aspect d’une petite tâche blanche.

- « Stade 4 » (image 6). Toutes les granulations sont cicatrisées : à leur place se trouvent des tâches blanches, opaques. Si la cornée a été atteinte entièrement, elle est blanche, opaque. La lumière ne peut plus la traverser l’individu est aveugle.

c) Faits importants.


- La cicatrisation peut se produire a n’importe quel moment . au stade 1, comme au stade 2 ou 3.
- Le stade 1 dure toujours très peu de temps un an environ.
- L’évolution des stades 2 et 3 surtout est très longue: 20, 30 ou 40 ans. La plupart des trachomateux restent de longues années, leur vie même, au stade 3 et l’établissement du «pannus » cornéen diminue toujours la vision.

- De nombreuses complications peuvent survenir Nous ne citerons que les deux plus fréquentes : le trichiasis et le xérosis.

Le Trichiasis : Chez le trachomateux, les cicatrices de la paupière inférieure provoquent un enroulement de la paupière vers le dedans de ‘oeil. Les cils qui poussent mal, dirigés vers le bas, viennent frotter sur la cornée (image 6). Ils l’irritent, peuvent même la blesser. Cela est très douloureux e s’ es « blessures » se cicatrisent, elles laissent des tâches opaques sur la cornée. (la lumière ne passe plus vers le fond de l’oeil : cécité).
Le Xérosis : Les glandes lacrymales, atteintes par le virus, s’arrêtent de produire les larmes. Là, dans tous les cas, l’individu devient aveugle. En effet, les yeux, privés de l’humidité apportée par les larmes, se racornissent et la cornée devient entièrement opaque.

Le virus du trachome évolue dans la conjonctive puis dans la cornée de l’oeil, Cette évolution dure de longues années pendant lesquelles l’individu souffre de plus en plus et a des troubles de la vision. Si la cicatrisation des lésions se produit, elle entraîne toujours. suivant les cas, soit une perte plus ou moins grande de la vue, soit la cécité complète.


3)- Contagion et facteurs favorisant la maladie.


a) La contagion.


Le trachome est très contagieux. Tout individu peut « attraper » le trachome mais ce sont les enfants qui sont contaminés le plus facilement - plus ils sont jeunes, plus les risques sont grands. A part de rares exceptions, tous les trachomateux le sont, devenus quand ils étaient très petits, avant l’age de un an. (Et c’est tout au long de la vie que le trachome évolue). Dans les endroits où le trachome est répandu (campagne; sud), on peut considérer que tous les enfants de un an sont atteints. (au stade 1). Certains d’entre aux pourront cicatriser cette première atteinte et deviendront réfractaires au trachome.

Comment se fait la contagion.

Elle se fait de façon « directe»: des parents malades qui, se touchant les yeux, ne se lavent pas bien les mains avant de toucher leur bébé, peuvent le contaminer.
- Elle se fait - indirectement» par les linges de toilette souvent, dans les familles, il y a une serviette unique pour plusieurs personnes. Si l’une d’entre elles est atteinte de trachome, elle laissera en s’essuyant le visage, des virus de trachome sur la serviette. La personne suivante, en se lavant, s’infectera les yeux.
- Elle se fait « indirectement » par les mouches: celles-ci ont toujours les « pattes » humides. Elles se posent sur un oeil malade, puis vont sur un oeil sain, transportant ainsi e virus des gens malades aux gens sains

c) Ce qui favorise la maladie.


- Dans le monde les régions atteintes sont celles où les gens vivent pauvrement, souvent entassés dans les maisons, sans hygiène suffisante.

Quand on mange mal, on n’a pas de force, on résiste mal aux maladies, en particulier au trachome .
Quand on est entassé dans les maisons, on se contamine facilement les uns les autres.
Quand on a une hygiène insuffisante (si on se lave peu, tous avec la même serviette, si on n’écarte pas les mouches des bébés), on augmente les risques de contamination. C’est pour cela qu’en Algérie le trachome est plus fréquent dans les campagnes que dans le villes (il est parfois difficile aux gens des campagnes d’avoir de Veau chez eux pour se laver).

-         Le climat joue un rôle sur l’évolution du trachome. Dans le sud où le climat est sec, où les vents de sable sont fréquents, l’oeil se dessèche plus facilement et la poussière irrite l’oeil.
Les cas de trachome sont toujours graves. Beaucoup plus de trachomateux deviennent aveugles.

Le trachome est la maladie de la misère, de le promiscuité et du manque d’hygiène.

4) - Traitement de la maladie.


Plus le malade est soigné tôt, plus il a des chances de guérir vite et sans
conséquence.

Actuellement, on dispose d’un remède efficace et facile à employer: la pommade aux antibiotiques. Le virus trachomateux y est très sensible. Ce n’est que dans les cas très avancés que cela ne suffit pas et qu’il faut opérer quand même l’oeil.

Le virus trachomateux est très sensible aux antibiotiques. La pommade antibiotique est un moyen pratique de soigner les trachomateux.

5) - Prévention,


« Prévenir vaut mieux que guérir ».

Pour que le trachome n’atteigne pas les sujets sains, en particulier les enfants,
il faut :

a) Soigner les malades et éviter qu’ils ne contaminent leur entourage.

Le malade devra suivre le traitement jusqu’à la guérison complète et se nettoyer
les yeux en utilisant de l’eau bouillie et un linge bouilli. Il aura sa serviette de
toilette bien à lui. Il se lavera souvent les mains, surtout avant de toucher un enfant.

b) Appliquer dans les familles les règles d’hygiène.


Toilette quotidienne, chaque membre de la famille ayant sa serviette.
- Avoir chacun son mouchoir personnel.
Avoir des maisons propres, d’où l’on chassera les mouches.

c) Se plier aux mesures générales mises en oeuvre pour vaincre le trachome.


Le gouvernement essaie de lutter contre le ‘trachome en touchant les enfants des écoles. La plupart des enfants des campagnes qui arrivent à l’école ont déjà subi l’atteinte du trachome. TOUS les enfants sont traités, durant les deux premières années de classe, par la pommade à l’auréomycine (pommade antibiotique). Ainsi, on soigne ceux qui sont malades, et on protège les autres. Les années suivantes, le médecin d’hygiène scolaire « dépiste » les cas qui ont résisté au traitement.

L’application de la pommade, les deux premières années, est faite par l’instituteur. Il faut que l’instituteur accepte de faire correctement, et tout le temps qu’il faut, cette application. Mais il faut aussi que les enfants ne s’arrangent pas pour « manquer » le jour où on la fait.

Pour atteindre les adultes et faire que chaque famille s’inquiète et se soigne, des slogans sont affichés dans les lieux publics.
En dehors de cela, chacun de nous qui « sait » en quoi consiste le trachome et comment on peut le combattre, doit expliquer autour de lui, chaque fois que l’occasion s’en présente, le danger de cette maladie.

Il doit encourager toute personne présentant des troubles oculaires à aller voir le médecin. Respectons et faisons respecter les règles d’hygiène dans nos familles.

CONCLUSION

Le trachome est une maladie lourde de conséquences pour I’ individu et pour la société. On peut facilement la guérir dès ‘son début, par application d’antibiotiques.

Mais c’est en luttant contre le manque d’hygiène, et la misère que l’on fera disparaître cette maladie des pays qui en sont atteints.

mercredi 22 février 2012

Le Paludisme


Le paludisme est une maladie répandue dans de vastes régions du globe. Bien qu’il soit en régression, on comptait encore récemment dans le monde, plus de 200 millions de paludéens (malades atteints de paludisme), avec des millions de décès par an.

Partout, le paludisme est lié à l’existence d’eau stagnante: «paludisme» vient d’un mot latin qui signifie «marais».

Le paludisme se range parmi les maladies sociales les plus importantes: en effet, beaucoup d’enfants meurent de paludisme, un grand nombre de travailleurs sont réduits à l’inaction et, de plus, les régions où il y e beaucoup de paludisme ne peuvent être mises en valeur.

Heureusement, actuellement, on peut lutter de façon efficace contre cette maladie et on peut envisager de la faire disparaître complètement. En Afrique et l'Asie, la suppression du paludisme dans les campagnes est un des grands buts de la Santé Publique.

1- Cause de la maladie paludisme


Depuis très longtemps, on avait remarqué la relation qui existe entre la présence du paludisme et celle d’ eaux stagnantes. Mais on ne l’avait pas expliquée. Ce n’est qu’en 1880, qu’un médecin français, à Bône, Laveran, découvrit l’agent responsable du paludisme. Cet agent est un PROTOZOAIRE (revoyez votre classification des microbes), qui vit en parasite dans le. sang de l’homme. On l’appelle «I’HEMATOZOARE du PALUDISME» (héma = sang et zoon = animal; donc animal microscopique vivant dans le sang).

En 1897, quelques années après la découverte de Laveran, un ‘chercheur anglais, Ross, prouva que la maladie était transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique. Dès lors, on comprenait la relation existant entre paludisme et régions marécageuses, puisque les moustiques pullulent dans les endroits où l’eau est amassée. Ils pondent leurs oeufs à la surface des eaux stagnantes; ces oeufs donnent des larves qui se transforment en adultes. L’eau est donc indispensable au développement des moustiques.

Peu de temps après la découverte de Laveran, des savants italiens précisèrent que, seul, le moustique «ANOPHELE» transmet la maladie. Ce moustique est facile à distinguer du moustique commun encore appelé «cousin» ou «culex».

Le paludisme est dû à l’infestation du sang par un parasite: l’hématozoaire’ du paludisme.
Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique Anophèle.

2- Description de la maladie paludisme


Avant tout, le paludisme se caractérise par de la fièvre. Le plus souvent, cette fièvre est intermittente, mais régulière, apparaissant toutes les 48 heures ou toutes les 72 heures. Dans le premier cas, la température du malade s’élève tous les trois jours: par exemple e lundi, mercredi, vendredi. Dans le deuxième cas, elle s’élève tous les quatre jours : par exemple le lundi, jeudi, dimanche....

Ces accès de fièvre sont précédés de frissons. La fièvre dure plusieurs heures, peut dépasser 40° puis tombe après une abondante transpiration.

Comme les «crises» se répètent souvent, le malade s’épuise. Il maigrit, le foie et la rate gonflent. L’affaiblissement peut être très grand et le paludéen peut mourir ‘au cours d’un «accès» plus fort que les autres.

Pourtant, souvent, après une série d’accès, la maladie s’apaise et le malade paraît guéri. En réalité, des parasites demeurent dans son organisme, cachés dans des organes profonds. De temps en temps, ils eh sortent et circulent dans le sang. S’ils sont. peu nombreux, l’individu n’a pas de fièvre. Malgré cela, il est infecté: on l’appelle un PORTEUR DE GERMES.



Le paludisme se traduit  par des accès de fièvre précédés de frissons et suivis de sueurs. Ces accès de fièvre se produisent tous les deux ou trois jours.

3- Développement de l’hématozoaire du paludisme


Il faut distinguer deux étapes dans le vie de l’hématozoaire, correspondant à ce qui se passe chez l’homme d’une part, et à ce qui se passe chez le moustique d’autre part.

1°) Chez l’homme.

Quand un anophèle femelle pique un individu (les mâles ne piquent pas), introduit dans son sang, avec un peu de salive, quelques germes de la maladie. Chaque hématozoaire 2 microns environ) pénètre dans un globule rouge. Il se nourrit du contenu de ce globule, y grossit. Quand la «nourriture» est épuisée, l’hématozoaire se divise et donne un certain nombre de «spores», petits corps formant une espèce de «rosace» à l’intérieur du globule rouge et les mêmes phénomènes se reproduisent croissance des parasites, formation de «corps en rosace», éclatement des globules rouges etc... Le phénomène d’éclatement des globules se produit en même temps pour tous les parasites, puisqu’ils ont été introduits ensemble dans le sang. Cet éclatement libère non seulement de nouvelles spores, mais aussi des substances toxiques qui provoquent des accès de fièvre.


Les accès de fièvre correspondent à l’éclatement simultané des globules rouges parasités.

A un moment donné, quelques spores, après avoir pénétré dans un globule, ne se divisent pas en spores, mais prennent une forme en «croissant» et persistent dans le globule qui n’éclate pas.

2°) Chez le moustique.

Un moustique anophèle femelle, piquant un paludéen, aspire son sang. Les globules rouges du sang sont digérés dans l’estomac du moustique, y compris ceux qui renferment des «corps en rosace» (spores). Mais les corps «en croissant» résistent. Ils évoluent suivant un cycle assez complexe que nous n’étudierons pas en détail. Sachons cependant que cette évolution aboutit à la forme infectante pour l’homme, forme qui va se fixer dans les glandes salivaires du moustique. Quand ce dernier pique un homme, il lui inocule -des germes.
L’hématozoaire du paludisme a dans son développement, deux «périodes» en «phases». Il passe une de ces hases chez l’homme, dans les globules rouges du sang, provoquant la maladie. Il passe l’autre «phase» chez le moustique, laquelle aboutit à la forme infectante pour l’homme. Oh dit que I’hématozoaire du paludisme est un parasite à deux «hôtes». La présence des deux hôtes est nécessaire pour que l’hématozoaire puisse se maintenir.

4 - Lutte contre le paludisme


1°) Traitement des malades.

Autrefois, on utilisait comme médicament, la quinine. Aujourd’hui, on lui préfère des produits modernes : la PALUDRINE, la NIVAQUINE, la FLAVOQUI NE, plus actifs que la quinine. La distribution de ces cachets est faite GRATUITEMENT dans tous les dispensaires, dans les hôpitaux et salles de consultation. Dans les douars où rien de tout cela n’existe, il y a souvent des agents distributeurs bénévoles qui mettent ces cachets à la disposition des habitants. lIs font ces distributions sous le contrôle du Service de Santé.

2°) «Eradication» du paludisme.

Voilà un mot bien compliqué !  Pourtant c’est celui qu’emploie le Ministère de Santé quand il parle de la lutte contre le paludisme.

Pour beaucoup de maladies (tuberculose par exemple), on parle de PREVENTION fait tout pour «prévenir» la maladie, pour l’éviter. En ce qui concerne le paludisme, le but poursuivi est plus ambitieux; on veut le supprimer.

«Eradiquer» veut dire «enlever la racine». Lorsqu’on arrache la racine d’une plante, celle-ci ne repousse pas. C’est ce qu’on veuf obtenir pour le paludisme. On veut que cette maladie disparaisse pour ne jamais revenir. Ce projet qui peut nous paraître impossible a déjà été réalisé dans d’autres pays du monde où le paludisme sévissait autrefois et où il a maintenant complètement disparu.

Pourquoi ce projet « d’éradication » est-il possible?

Il faut savoir que le paludisme est une maladie qui, normalement, guérit spontanément (c’est-à-dire sans que le malade se soigne), au bout de 2 ans 1/2 -3. ans. Cela pourtant à une condition c’est que le malade ne soit pas «réinfecté» par une nouvelle piqûre de moustique. Un individu qui reste paludéen toute sa vie, le reste à cause de contaminations successives par des anophèles.

Que faut-il faire pour supprimer le paludisme?

Il faut arriver à supprimer la transmission de l’hématozoaire pendant au moins trois ans (temps nécessaire pour la guérison «spontanée» d’un paludéen). Pour cela, il faut arriver à DETRUIRE TOUS LES MOUSTIQUES.


Le premier moyen est de supprimer les eaux stagnantes. On procède au comblement ou à l’assèchement des plans d’eau immobiles. On peut aussi favoriser l’écoulement de l’eau en déblayant tes obstacles gênants et en régularisant la pente.
Ces travaux sont exécutés par le Service de ‘Hydraulique quand il s’agit de grandes surfaces d’eau. Ce sont les équipes antipaludiques de la commune qui s’en chargent, quand il s’agit de petits plans d’eau, près des villages ou des douars

Le deuxième moyen est la destruction des moustiques et de leurs larves. Quand la région est particulièrement envahie, on pulvérise des insecticides sur toutes les surfaces d’eau stagnante. Cette pulvérisation se fait par avion ou hélicoptère. Partout on pulvérise aussi ces insecticides sur les murs intérieurs des maisons, étables, grottes etc.... En effet, après ses repas, l’Anophèle, alourdie par le sang absorbé, se pose sur un support voisin, Il est tué par contact sur les murs enduits d’insecticide et, s’il a piqué un paludéen ou un « porteur de germes », .il ne contaminera pas d’autres sujets.
En dehors de ces insecticides, un autre procédé consiste à mettre dans l’eau de tout petits poissons appelés «gambouses». Les gambouses se nourrissent des larves de moustiques. Le service antipaludique en a mis beaucoup dans les oueds, marais, bassins.

Ce programme, d’apparence facile, est difficile à réaliser. Pourquoi?

- Parce qu’il faut que toutes les régions’ atteintes soient «nettoyées», et que le pays est grand. Il faut beaucoup de temps et de personnel pour «prospecter» tout le territoire.

- Pars que la population, souvent ignorante, repeint les murs après le passage des équipes d pulvérisation. Mieux encore, elle les empêche parfois de pénétrer dans les maison.

Que doit faire chacun de nous?

On peut, bien sûr, se protéger individuellement des moustiques à l’aide de fins grillages aux fenêtres etc mais la maladie ne disparaîtra que lorsque les mesures prises dans tout t pays réussiront.

Actuellement, le Ministère de la Santé en est à une période « préparatoire ». Il doit mettre en place des équipes de pulvérisation, de désinfection. Auparavant, il détermine les régions atteintes en diagnostiquant le paludisme chez les malades et les « suspects » : cela, par examen du sang prélevé sur ces individus. Nous devons:

- nous prêter de bonne grâce à ces recherches.
- laisser entrer dans les maisons les équipes de désinfection.
- ne pas repeindre les murs après leur passage (attendre au moins six à huit mois).
- respecter les «gambouses» mises dans les points d’eau.
- éviter, dans la mesure du possible, l’établissement d’eau stagnante. Il suffit parfois de creuser une rigole pour que l’eau puisse s’écouler.

Les mesures de lutte contre le paludisme sont mises en place pour le moment. Comprenons-les, expliquons-les autour de nous, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les représentants des services d’hygiène.



CONCLUSION

Le Paludisme disparaîtra un jour de notre pays. Pour le moment, il y a encore des paludéens en Afrique et l'Asie.
Les gouvernements mis en place ce qu’il faut pour venir à bout de la maladie. Cela représente un gros travail car toutes les régions et les pays doivent être prospectées et débarrassées des moustiques anophèles. Sachons aider, si l’occasion s’en présente, les Services de lutte antipaludique.


Cycle de vie du paludisme